Entre l’obscurité et la lumière: Ma traversée du Diagnostic Oncologue

Chers lecteurs,

Aujourd'hui, je souhaite partager avec vous le récit bouleversant de mon premier rendez-vous chez l'oncologue et le diagnostic qui s'en est suivi, une histoire qui a transformé et renforcé ma vie.

Tout a débuté avec une simple visite de contrôle chez mon gynécologue, une routine qui a rapidement pris une tournure inattendue. Les mots du radiologue m'ont frappée comme une déferlante : « des lésions répandues sur tout le foie… je suis désolé » Cette annonce a plongé ma vie dans une obscurité profonde, déclenchant un tourbillon d'émotions dévastatrices.

Chaque jour, réunies chez ma tante, mes proches et moi faisions face à l'étape cruciale du choix de l'oncologue. Mes tantes, ma cousine et mon amie sont devenues des piliers de soutien, s'impliquant intensément pour trouver le meilleur spécialiste. De fortes émotions ont pris le dessus: la peur, l'inquiétude, la pensée obsessionnelle pour ma mère, tout ce que j'ai de plus cher dans ma vie. Pourtant, à ce stade, elle n'avait toujours pas idée de la gravité de la chose. Il était difficile de concevoir que tout ce que je lui avais annoncé jusqu'à présent était simplement la détection d’un kyste ovarien. Bientôt, je devrais lui révéler les lésions au foie, ajoutant un poids encore plus lourd à mes épaules. Les pleurs étaient incessants, et même entourée, je me sentais SEULE. Mon désir que le temps s’arrête un instant, que de mes proches me prenne dans ses bras et me permette de pleurer sans dire un mot; ce désir de vivre mes émotions se heurtait à l'urgence imposée par la maladie.

Triste et effrayée, j’avançais vers l’inconnu. Le temps entre les rendez-vous et les tests semblait interminable, bien que ce fût étrangement court – seulement trois jours entre le rendez-vous chez l’oncologue, les analyses, le Petscan et la biopsie. La petite voix intérieure répétait la fatigue, la perte de force, la perspective de séances de chimio… etc.  Ayant déjà vécu ces moments en 2013, les souvenirs douloureux des effets secondaires me hantaient, et l'idée de revivre cette expérience était déchirante. Je n'étais vraiment pas prête à affronter à nouveau ce chemin difficile. Mon esprit tournait à une vitesse vertigineuse, une pression montait; mon cœur, quant à lui, battait tellement fort que j'avais l'impression qu'une tachycardie allait s'ensuivre. mais quelque chose en moi, une force intérieure,me poussait à continuer. 

Le jour du rendez-vous à la clinique, l’angoisse était palpable. Cette même clinique où mon père, qui aussi avait un cancer métastatique, avait séjourné. Les émotions tourbillonnaient. Elles étaient encore plus fortes car mon médecin est le même qui avait traité mon père, et que la dernière fois que j’avais mis les pieds dans son cabinet était pour accompagner feu mon papa. Dr. LK nous a donc accueillies dans son bureau et pendant qu’il parcourait mon dossier je lui demandais avec un rire nerveux quelle était la gravité de ma situation. Le médecin ne voulait pas se prononcer de suite et m’expliquait qu’il ne pourrait répondre à cette question qu’après la réalisation d’un bilan complémentaire impliquant une analyse sanguine, un petscan et une biopsie du foie. Ces étapes étaient annonciatrices d'une traversée difficile.

Je partage ces moments crus et intenses avec vous, retranscrivant ma douleur et mes craintes. La suite de ce parcours sera partagée avec vous dans mon prochain post. STAY TUNED!

Bien à vous,

Z.